Le workflow s’impose comme un élément évident dans les process de l’entreprise. Pourquoi ? Tout simplement parce c’est le moyen idéal pour automatiser les tâches récurrentes, gagner en efficacité et se concentrer sur son cœur de métier ! Établir un workflow revient à modéliser des processus métier en décomposant les flux de validation en étapes précises et en y associant des acteurs et des échéances. Pour être performantes, les entreprises ont besoin d’organiser leurs flux de gestion, notamment les processus de validation, qui sont très souvent longs, fastidieux et chronophages.Mais attention, mettre en place un workflow n’est pas toujours aussi simple que sur le papier ! En réalité, de nombreux facteurs entrent en jeu : trouver le bon outil, choisir les bons “valideurs”, identifier les bonnes étapes intermédiaires – ni trop rigides ni trop légères -, gérer les exceptions etc. Il existe des principes de base à respecter, dont le 1er pourrait être : trop de workflows tuent le workflow ! Voici les meilleures recommandations pour mettre en place les workflows les plus efficaces possibles… car quoi de pire qu’un workflow contre-productif ?Identifier les workflows nécessaires et éliminer les workflows superflusToutes les entreprises ont à gérer un nombre très important de données diverses, qui ne sont pas stockées dans un tableur ou une base de données : c’est ce qu’on appelle les contenus non structuré. On distingue les contenus non structurés textuels, comme les emails, les documents Word, les messageries instantanées, etc. ; et les contenus non structurés non textuels, comme les images, les documents scannés, ou les fichiers vidéo et audio. Aujourd’hui, les contenus non structurés atteignent un tel volume qu’il devient primordial de les classer et de les organiser. C’est ici qu’intervient le workflow : c’est un instrument majeur dans la gestion de ces contenus non structurés. La gestion de workflow est en effet reconnue comme l’un des piliers de la stratégie de contenu de l’entreprise, l’Enterprise Content Management (ECM), car elle contribue à faciliter la circulation des données dans l’entreprise et leur accès par les collaborateurs. Toutes les entreprises ont donc, en théorie, besoin de workflows, car toutes les entreprises doivent gérer du contenu non structuré. Toutefois, en pratique, on trouve des situations dans lesquelles le workflow s’avère largement plus indispensable que dans d’autres cas.
Dans quelles situations les workflows sont-ils indispensables ?Tout d’abord, gardons en tête qu’il existe plusieurs types de workflows en fonction des processus à automatiser. Par exemple, il est tout à fait classique de mettre en place des workflows de validation pour les objets suivants :
Bien entendu, plus la société possède un grand nombre de collaborateurs et plusieurs niveaux de hiérarchie, plus la mise en place de workflows devient indispensable pour sécuriser le processus de validation mais aussi pour l’accélérer. De même, pour certains services (RH, comptabilité, achats…), mettre en place des workflows est une réel nécessité, ne serait-ce que pour garder une trace et un suivi des flux d’information. Toutefois, même si la tentation est grande, attention à ne pas mettre des workflows partout car le risque est majeur : les processus peuvent rapidement s’enrayer, ralentir voire être complètement bloqués par un workflow inapproprié ! Si votre entreprise n’a que très peu de collaborateurs, qui peuvent se voir et se parler en direct, il faudra se demander qu’elle est la valeur ajoutée d’un workflow ? Si une seule personne est nécessaire pour valider le processus entier, le workflow ne fera que ralentir le flux en créant des étapes là où il n’y en a pas. Imaginez par exemple que vous ayez besoin de faire valider un contrat en urgence : plutôt que de créer un workflow pour ce contrat unique, la validation sera sans nul doute plus rapide si vous demandez directement son accord à votre responsable !
Comment le workflow impacte vos performancesMettre en place des workflows peut considérablement impacter les performances de l’entreprise. Des workflows correctement mis en place jouent un rôle décisif à plusieurs niveaux :
BPM et workflowsParce qu’il contribue à améliorer les performances de l’entreprise, le workflow est au cœur du Business Process Management (BPM) ou Gestion des processus métier. Cette méthodologie qui consiste à automatiser les processus de l’entreprise est une approche gagnante pour rester compétitif et réactif. Selon le BPM, le workflow se définit par plusieurs règles automatiques :
Mettre en place un bon workflow en 4 étapesUn bon workflow doit être précis et complet. Avant de mettre en place quoi que ce soit, il est indispensable de se poser les questions suivantes :
1. Définir l’objet du workflowLa première étape consiste à définir l’objet sur lequel portera le workflow (note de frais, feuille de temps, demande de congés, facturation, etc.). Pour choisir un objet pertinent, prenez le temps d’identifier et de classer les processus qui vous prennent le plus de temps et d’énergie et que vous gagneriez à automatiser. Décryptez ensuite le processus de validation associé à cet objet.
2. Décomposer le processus en étapesLe workflow est une succession d’étapes, qui s’enchaînent dans un ordre préalablement défini, à partir de l’élément déclencheur (demande de congés, soumission d’une note de frais, etc.) et jusqu’à l’évènement de clôture du workflow (signature d’un contrat, facturation, etc.). Il est crucial de bien décomposer ce processus pour que le workflow soit le plus efficace possible. Pour cela, visualisez bien l’enchaînement des différentes étapes et évitez d’ajouter d’étapes inutiles pour éviter d’alourdir le workflow. En effet, si les étapes intermédiaires sont parfois nécessaires, elles s’avèrent surtout très souvent superflues. Demandez-vous quelle est la valeur ajoutée d’une étape intermédiaire comme par exemple “validation par le responsable d’équipe” ?
3. Définir des groupes de valideursUne fois que vous avez construit le processus, attribuez des groupes de valideurs (ou un valideur) à chaque étape. L’étape se terminera seulement lorsque la personne désignée l’aura validée.
4. Définir des règlesPour créer des workflows avancés, vous pouvez également ajouter des règles, comme par exemple l’impossibilité de valider avant d’arriver à une certaine étape. Une fois le workflow mis en place, vous devrez nécessairement le mettre à l’épreuve avec un processus test. De cette manière, vous pourrez vous assurer qu’il fonctionne et qu’il ne comporte pas d’incohérences ! Vous pourrez alors le réajuster en fonction.
5 outils de BPM pour automatiser vos processusMaintenant que vous savez comment mettre en place un workflow efficace, pourquoi ne pas le mettre en pratique ? Voici la liste des 5 outils de BPM les plus réputés qui pourront constituer un bon point de départ pour automatiser vos processus de validation :
Mettre en place un workflow peut paraître simple, mais demande, en pratique, d’y consacrer du temps pour assurer son efficacité. Pas d’inquiétude : tout ce temps sera largement récupéré grâce à la fluidité et la fiabilité de vos flux de validation !
Autres articles qui pourraient vous intéresser : |